Les fers en U ont été scellés dans les trous de la chape prévus à cet effet, de sorte à bien s’appliquer contre les murs du four.

Ils sont maintenus par des tiges de fers ronds, filetés aux extrémités.

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Les murs de la chambre sont maintenant arrivés à la hauteur de l’assise de la voûte.

Des briques taillées en biseau vont supporter celle-ci.

Auparavant il est nécessaire de poser les fers qui vont maintenir les parois, en effet, de par sa forme, la voûte exerce une poussée bilatérale, qui tendrait à écarter les briques de l’assise.

Lors de la construction des cathédrales, ce sont les contreforts qui remplissaient cette fonction.

Un gabarit en contre plaqué épousant le rayon intérieur de la voûte est mis en place et calé, la pose des “couteaux”, à sec, comme pour les petites voûtes, va pouvoir commencer.

Un fer plat, horizontal, s’applique sur la partie postérieure de l’assise.

  Jean-Luc et Michel placent un à un les couteaux.

Un petit jeu de construction très amusant.

Le couronnement des efforts.

   Voilà, (il manque deux ou trois étape, désolé...), le four est achevé. Il faudra encore ferrer les alandiers.

Des traces de fumée sur la voûte indiquent qu’un petit galop d’essai à vide a déjà eu lieu.

La prochaine étape sera un grand moment: premier enfournement et première cuisson...Suspense!

Les six briques taillées en biseau vont supporter la poussée de la voûte.

Pendant ce temps la cheminée s’achève, Jeau-Luc pousse, je tire!

La chambre du four et la cheminée sont achevés.

Il reste a le doter de ses deux foyers, les alandiers, qui permettront de l’alimenter en bois

Les briques commençant à manquer, il fut décidé de terminer la cheminée en boisseaux de pouzzolane.

Une échelle, un plan incliné improvisé, et les lourds boisseaux furent mis en place.

Ces boisseaux se révèleront inadaptés, et la tête de la cheminée se fendra en deux à la première cuisson.

Deux cercles en fil de fer la maintiennent encore aujourd’hui.

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Un bel outil, simple et sobre.