Construction du premier four 2
Arrivé sous la toiture, il va falloir songer à pratiquer une ouverture pour le passage du conduit.
La cheminée est montée avec la même brique réfractaire que le four en partie basse, elle encaisse en effet presque autant de chaleur que celui-ci. En fin de cuisson l’intérieur de la cheminée est incandescent: ramonage automatique garanti.
Les briques sont montées également au coulis réfractaire pour pouvoir “bouger”. Si on utilisait du ciment réfractaire, il se produirait immanquablement des fissures dues à la dilatation.
C’est Michel qui s’y colle
Pendant ce temps le four continue de monter.
Il va être bardé lui aussi avec des fers en U, scellés dans les trous de la chape prévus au départ.
Jean -Luc vérifie, au fil à plomb, que l’ouvrage ne se prend pas pour Pise
Avant d’aller plus loin la cheminée va être bardée pour contenir la dilatation. Quatre cornières maintenues par des fers plats soudés à l’arc.
On échafaude avec les moyens du bord, tréteaux, planches de récupération et même le bât de Jeanette (l’ânesse).
Le bât servait à porter les chânes en cuivre, pour aller traire, plus tard, les bidons.
La magnifique meuleuse!
remarquer la perfusion très élaborée.
Des petites voûtes sont réalisées à l’aides de “couteaux” (briques de section trapézoïdale). Ajustements réalisés avec précision grâce a notre magnifique meuleuse.
Les voûtes sont montées à sec, sans joints.
C’est beau un four en construction.
Les voûtes