le campement
Au départ, l’aménagement serait sommaire, quelques étagères , en fait des planches de coffrage en frêne récupérées chez un maçon, un tour de fabrication maison, une table et...l’apprentissage du métier.
retour
Il restait beaucoup de choses à faire à l’intérieur.
Les murs en schiste nécessitaient de nombreuses reprises, il fallu démonter, à mon grand regret l’ancien four à pain (à gauche) qui partait en morceaux.
De la cheminée, ne restait que le conduit, dans un premier temps j’avais envisagé de me servir de ce conduit comme cheminée du four, mais l’idée fut vite abandonnée.
Une cuisson au bois demande un combustible très sec, avant même la construction du four je commençais à fendre les bûchettes de chêne qui servirait à atteindre les ultimes 1200°
Les premières pièces étaient quelque peu malhabiles, mais l’époque était à la poterie brute et aux gilets en laine de mouton tout juste cardée.
J’appris, beaucoup plus tard, que les “gauchistes” qui habitaient dans les ruines ne resteraient pas 6 mois. Aujourd’hui on dirait: “les anarcho-autonomes”.
Cela fait à ce jour 37 ans et demi.
Dans le même temps, j’entrepris de défricher le potager, planter quelques pommiers et installer un poulailler.
Je sauvais également “Jeanette” une vielle anesse têtue destinée à l’abattoir. Je partis chercher l’équipage en vélo, en profitai pour acheter également quelques poules et quelques canards... Le retour s’avéra épique, l’ânesse n’ayant plus travaillé depuis de longues années...
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